À la découverte de Julian Demarteau
Fiche technique
Nom, Prénom : Demarteau, Julian
Âge : 20 ans
Taille, Poids : 1m 80, 73kg
Défaut : Mauvais perdant
Qualité : Esprit d’équipe
Equipe préférée : Equipe nationale italienne
Joueur préféré : Phil Foden (Manchester City)
Question Bonus
Imagine que tu es un otage et que tu conclus le deal suivant avec les assaillants : tu téléphones à un de tes contacts. S’il décroche, tu meurs, sinon tu es libéré. A qui téléphonerais-tu ?
« Je n’ai que des vrais amis autour de moi. Si je téléphone, ils décrocheront. Ma seule chance de survie est de changer le deal. »
Du haut de
ses 20 ans, il est la deuxième recrue hivernale du FC Wiltz 71 après le retour
de Denis Dragolovcanin. Formé à l’académie Dreyfus du Standard de Liège, le
milieu de terrain évoluait depuis juillet du côté de Durbuy. Onze matchs et six
buts plus tard, il débarque dans les Ardennes luxembourgeoises avec l’ambition
d’atteindre la BGL Ligue.
Article d'Andy Foyen, photo de Michael Schenk
Né le 1er
octobre 1999, Julian Demarteau est l’image typique du jeune joueur aux dents
longues. Jusqu’à la saison dernière, il jouait au Standard de Liège. Il a
évolué en équipe d’âge chez les « Rouches » jusqu’en Espoir, sans
pour autant recevoir sa chance en équipe première. « Mon passage au
Standard a été plus qu’enrichissant », nous confiait-il. « J’ai
énormément appris à côté de fabuleux joueurs. (…) Malheureusement, il m’a manqué
ce petit coup de pouce pour pouvoir intégrer l’équipe première. »
Malgré ses 6
goals et 21 assists chez les espoirs, il doit changer d’air. C’est du côté de
Durbuy, où son père Robin Demarteau était entraîneur adjoint (avant de
reprendre l’équipe d’Amblève), en Division 2 amateur belge, que Julian reçoit
sa chance. Et il ne tarde pas à la saisir. Dès son deuxième match, il trouve le
chemin des filets contre Solière. En pleine confiance, il marque un but qui a
fait le tour de la Belgique le weekend suivant à Stockay. Sur une récupération,
il tente sa chance du milieu de terrain et fait mouche. « Je dois
quand-même reconnaître que c’était grâce à mon cousin, Florian Gendebien, et à
mon pote, Sernane Segniagbeto. Ils m’ont dit que leur gardien était fort avancé »,
expliquait-il. (Vous pouvez voir son but ici.)
La notion de
famille dans le football lui est très importante. Selon ses mots, c’est ce qui
l’a convaincu de rejoindre les rangs Wiltzois. « Les discours du coach et
du président m’ont directement touché. Les mots qui sont le plus ressortis sont "famille" et "football". Je pense que c’est le plus
important pour un jeune joueur. »
Pour le milieu
de terrain, ce sera la toute première expérience à l’étranger. Bien qu’il nous avouât
ne pas connaître le football luxembourgeois, il expliquait néanmoins déjà
connaître le FC Wiltz 71 par l’entremise d’un certain Damien Humblet. Il
cherchera à décrocher le graal en Promotion d’Honneur cette saison et garde
toujours à l’esprit son ambition de devenir joueur professionnel.
Lorsqu’on lui
demande quelles sont les personnes qui ont le plus compté dans sa jeune
carrière, le premier nom qui revient est celui de Robin Demarteau, son
père : « Je ne me pose même pas la question. Mon papa est la personne
à qui je dois tout à ce niveau. Après, il y a encore mon cousin avec qui on
parvient à se pousser l’un l’autre vers le haut. »
D’un point de
vue footballistique, c’était avec un certain Obbi Oularé. « J’ai joué avec
de très bons joueurs, mais il y en a un à qui j’avais facile de faire des passes
décisives. Si mes souvenirs sont exacts, je lui en avais fait quatre dans le
même match. Devant le goal, c’est une machine, et en dehors du terrain, c’est un
super gars », concluait-il.
Il reste donc à
savoir si l’osmose prendra avec le secteur offensif du FC Wooltz 71. Pour connaître la réponse, il faudra attendre
mars et la reprise du championnat (déplacement à Mondercange, réception de
Steinsel et déplacement au Swift Hesperange).
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